Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
broder son propre rythme de vie pour ne pas être dépassé
13 mai 2014

L'environnement urbain peut-ils avoir des conséquences ?

 

Il faut savoir que les bouleversements de la Renaissance, la révolution industrielle et les mouvements politiques des XIXe et XXesiècles, rien de tout cela n'aurait été imaginable sans les villes. L'urbanisation compte parmi les plus grands bouleversements que l'humanité ait jamais subis.

De plus Aujourd'hui, environ la moitié de l'humanité vit dans les villes ; en 2050, cette proportion atteindra les deux tiers. Alors que l'Europe et l'Amérique du Nord sont déjà très urbanisées, ce processus va s'accélérer à un tel point en Amérique du Sud et en Asie que chaque année, des mégalopoles de plusieurs dizaines de millions d'habitants verront le jour.

Mais vivre en ville est-il sain ? Tout d'abord, si l'ont compare avec les ruraux, oui, les urbains disposent en moyenne de revenus supérieurs, d'un meilleur accès à la médecine préventive et aux soins et d'une meilleure alimentation. En revanche, ils doivent endurer le bruit et l'agitation et disposent d'un espace restreint. Il ne faut pas non plus négliger l'isolement, c'est-à-dire l'éloignement des membres de la famille. Ainsi, le citadin est confronté à des facteurs de risque et de facteurs de protection, dont on connaît encore trop peu les mécanismes fonctionnels, biologiques et psychologiques.

Voilà des années que les psychologues savent que la vie dans les grandes villes affecte la santé mentale. De nombreuses maladies mentales graves sont plus fréquentes dans les villes que dans les campagnes : en Allemagne, par exemple, la dépression atteint 40% de citadins en plus ; la fréquence des troubles anxieux est augmentée de près de 20%. Le risque de schizophrénie est encore plus fréquent pour les personnes qui sont nées dans une ville et qui y ont passé leurs premières années. Ainsi, Lydia Krabendam et Jim van Os, de l'Université de Maastricht, aux Pays-Bas, ont découvert, en rassemblant les résultats de dix études, que le risque de souffrir de cette grave maladie est deux fois plus élevé pour les enfants de la ville que pour ceux ayant grandi à la campagne. Selon certains, le risque serait même multiplié par trois.

Même si l'on peut considérer que ces données sont fiables, elles laissent en suspens la question des causes. Cet effet pourrait ainsi résulter du fait que les mégalopoles paraissent particulièrement attirantes aux yeux des personnes présentant un risque accru de maladie mentale ou souffrant déjà d'un trouble psychologique avéré, ou encore du fait que ces personnes s'installent rarement à la campagne, car elles doivent être proches d'un centre de soins. En réalité, une telle hypothèse a été réfutée par les épistémologistes.

 

De ce fait, nous devons présumer qu'il existe effectivement en ville des facteurs qui augmentent le risque de souffrir d'un trouble psychique. Et donc par ailleurs provoqué un certains stress, certaines études l'on prouver mais reste faible, de plus les statistiques le montre, il fraudais donc quand même prendre du recule et effectuer des études plus approfondies.

Publicité
Publicité
Commentaires
broder son propre rythme de vie pour ne pas être dépassé
Publicité
Archives
Publicité