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broder son propre rythme de vie pour ne pas être dépassé

19 mai 2014

Comprendre notre rythme de vie

Pour mieux gérer son rythme de vie et de ce la faciliter il est éssentiel de savoir comment l'Homme réagit et comment notre organisme fonctionne.

«Nous avons dans le cerveau deux types d’horloges biologiques, explique le neuropsychiatre Marc Schwob, auteur «Des rythmes du corps (Odile Jacob 2007). Les premières, sensibles aux rythmes naturels, comme l’alternance jour-nuit, déterminent les cycles des sécrétions hormonales, de régénération cellulaire et, en cascade, l’activité des organes. La seconde, située dans le cortex, la partie intelligente du cerveau, nous permet de contrôler notre temps en accord avec les synchronisateurs sociaux (sonnerie du réveil, déjeuner d’affaires, journal télévisé…). » Or, ces derniers nous influencent plus que les synchronisateurs naturels que sont la durée des jours ou les variations de température. Nous bousculons donc notre tempo biologique pour nous accorder à celui de la vie moderne. Problème : notre organisme ne parvient pas à le suivre. « Ni à s’y adapter sainement, ajoute James H. Bendayan, chercheur en génomique médicale des rythmes biologiques humains. Ne pas respecter notre rythme naturel a des conséquences biologiques que le corps ne peut supporter. »

« Nous avons ainsi bouleversé les périodes de productivité, note Marc Schwob. Plutôt que travailler l’été et nous reposer l’hiver, tels nos ancêtres, nous faisons l’inverse. » Fixées au moment des vendanges et de la moisson, les grandes vacances sont devenues, avec la baisse de l’activité agricole, des temps d’oisiveté. Résultat : l’hiver, nous travaillons trop et trop tard par rapport au cycle du soleil. Et, pour voir nos amis ou traîner devant la télé, nous nous couchons avec un décalage de deux ou trois heures.

Des décalages pathogènes

Du fait de ces changements, « les sécrétions de mélatonine et de sérotonine, hormones régulatrices des rythmes du sommeil, antioxydantes, sont décalées, affectant le système immunitaire et ne permettant pas aux cellules de se réparer, déplore James H. Bendayan. Désastreuse pour l’organisme, cette désynchronisation est mise en cause dans le développement de certaines pathologies, obésité, diabète, maladies mentales, cancer… ». En décembre 2007, le Centre international de recherche sur le cancer de Lyon a même déclaré le travail de nuit probablement cancérigène. Installé, ce décalage modifierait aussi l’expression des gènes de l’horloge biologique centrale cérébrale et périphérique dans les tissus et les organes, au point de lui faire adopter un comportement anarchique dans la protection et l’intégrité de notre génome. La machine s’emballe. James H. Bendayan ajoute que « ces altérations épigénétiques, dues à l’impact de l’environnement sur les gènes, sont probablement aussi transmises par la mère au foetus lorsque, enceinte, elle “sculpte” les cellules de sa progéniture. Héritant de ces désynchronisations, l’enfant sera, dans le futur, plus vulnérable ».

Un corps en alerte en permanence

Autre dérèglement de notre vie moderne : l’immédiateté. Accès continu aux informations, sollicitations par e-mails, textos, téléphone… Le corps est soumis à une tension permanente. « Le système d’alerte, bénéfique pour fuir ou pour se défendre, n’est jamais au repos, souligne Marc Schwob. Sécrétées de plus en plus souvent, les hormones du stress –cortisol, catécholamine et adrénaline – nous donnent l’impression d’être submergés. » Un sentiment accentué par un brouhaha permanent : bruit de la rue le matin, du bureau la journée, des fêtards ou des éboueurs la nuit… Débordés par notre vie sociale, nous ne prenons plus le temps de rêver, de bâiller, de nous détendre, « ce dont le corps a pourtant besoin toutes les quatre-vingt-dix minutes », rappelle le neuropsychiatre. Ressentir une intense fatigue, une grande difficulté à se concentrer, du trac, des tremblements, avoir lesmains moites sont autant de signes qui peuvent indiquer une désynchronisation. « Stimulé trop souvent, affaibli par une dette de sommeil, le système nerveux parasympathique ne contrôle plus le sympathique, qui régule l’anxiété et la douleur », reprend Marc Schwob.

D’où, pour limiter les dégâts, l’importance des activités qui stimulent les hormones du plaisir (les endorphines) et qui neutralisent celles du stress : faire du sport, l’amour, se détendre, rire, regarder l’horizon… Des occupations souvent réservées au temps des vacances. D’ailleurs, « poursuivies plus de huit jours, idéalement deux semaines, elles permettent de se resynchroniser », complète le neuropsychiatre. À condition, deux jours avant la rentrée, de se remettre aux heures du bureau pour ne pas subir un nouveau changement de tempo. L’idéal étant, bien sûr, d’harmoniser tous les jours son rythme social à son rythme biologique. Mais, pour cela, encore faut-il parvenir à décélérer.

 

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19 mai 2014

L'Homme devient machine

L’homme moderne n’a plus le temps de prendre son temps. Il se sent submergé de travail, pense avoir trop de choses à faire. Le but recherché est d'avoir une rentabilité haute et constante dans la production. Il faut faire un choix. Renoncer à certaines choses. Il a fait le choix de produire.

L'économie, le capitalisme et la compétition sont à la base de l'augmentation des cadences. Dans la vie économique, l'enjeu est de gagner dans la compétition de la concurrence. La cadence est très importante et le plus rapide mange le plus lent. C’est cette cadence du monde actuel qui fait de nous des machines.

L’homme a créé un système qui s’auto-entretient et qui repose sur la compétition permanente et la recherche du profit. Tout le monde fait comme si cette course effrénée était une loi de la nature et qu’il n’y avait aucune alternative, alors qu’à la longue elle épuise l’homme, le rend superflu et pour finir elle détruit la planète. Cette perspective n’est pas franchement réjouissante.

Où est passé le temps gagné grâce à la mise au point de machines sophistiquées ? Plus la roue tourne vite, plus les bénéfices augmentent. Le temps c'est de l'argent et nous n'avons pas le temps, car il faut produire plus. Voilà où est passé notre temps, dans un cycle sans fin.

Nous utilisons les technologies, car elles sont là, mais personne n'a pensé à fixer des limites. Comme le corps humain possèdent les siennes, nous essayons de les repousser toujours plus loin.

Plus l'homme évolue, plus son comportement ressemble à celui d'une machine. Nous avons tendance à oublier que nous sommes des êtres humains. Avec notre rythme de vie évolué, nous expérimentons chaque jour la vitesse de nos corps et moins le plaisir de la lenteur. Si elle veut survivre, reconquérir le temps et les rythmes du corps est certainement un des défis que la société post-industrielle doit relever. La question n'est pas de savoir quelle vitesse on peut atteindre, mais quelle vitesse nous rend heureux.

Saviez-vous qu’au Bhoutan il existe un ministre du bonheur ? Son unique but est de rendre la population heureuse. Là-bas, le temps c'est la vie et pas de l'argent. En France, pays économiquement développé, les choses sont différentes. Il existe un ministre de l’économie, un autre du commerce extérieur, encore un de l’artisanat et du commerce et un dernier du redressement productif. Quel est le rythme du bonheur ? Voilà la véritable question.

La réalité est différente. Le bonheur ne se donne pas comme un objet, il s'accapare. Il faut tenter de suivre les lois de la Nature, pas la logique des machines.

L’homme moderne se transforme petit à petit en machine.



18 mai 2014

A la porte du suicide

Qu'est-ce que la dépression

La dépression est une maladie du corps et de l'esprit.

La maladie de la dépression est responsable de 10 à 20 millions de tentatives de suicide et de 850.000 morts par suicide chaque année dans le monde.

Maladie dangereuse dans la mesure où elle constitue la première cause de handicap dans le monde, la dépression nerveuse fait souffrir les personnes, mais aussi les économies puisqu'elle est responsable de jours non travaillés supérieurs à ceux des diabétiques, par exemple.

Maladie polymorphe, allant de la dépression événementielle après une perte, un deuil, une rupture amoureuse, la dépression nerveuse peut être également chronique et psychotique et entraîner les malades dans des séjours répétés en hôpital psychiatrique.

Toujours suspectés de fainéantise et de manque de volonté, les malades dépressifs se réfugient dans le déni ou dans l'alcool et les stupéfiants pour masquer leurs symptômes

Qui est concernés ?

La dépression touche 15 à 20 % de la population en France.

Toutes les catégories socioprofessionnelles et tranches d'âge sont concernées :

- dépression enfant : pour différentes raisons, les nourrissons et les enfants peuvent être malades de la dépression, s'ils sont mal soignés, ils pourront rechuter à l'âge adulte,

- dépression à l'adolescence : les adolescents sont aussi touchés par cette maladie, mais il faut veiller à ne pas confondre les troubles liés à la dépression à ceux liés à cet âge de transition où ils se préparent à entrer dans la vie adulte,

- dépression femme : les femmes sont particulièrement touchées par la dépression, notamment autour des périodes de grossesse,

- retraite et dépression: la retraite, par le changement brutal de rythme qu'elle engendre, est souvent à l'origine de dépressions chez les seniors et les personnes âgées qui ont souvent l'impression d'être devenus inutiles.

Les nombreuses causes de la dépression : stress, traumatisme principalement

Les causes de l'apparition d'une dépression nerveuse ne sont pas toujours identifiées chez les malades.

Dans de nombreux cas cependant, on trouve deux grands types de causes :

- stress et dépression : le mode de vie stressant, la tension permanente sont souvent à l'origine d'une dépression,

- dépression réactionnelle : ce sont les cas où la dépression est causée par un événement extérieur (choc, traumatisme, échec amoureux comme le divorce ou professionnel comme le chômage) ou par l'accumulation d'une tension trop forte.

En savoir plus : causes dépression

Conséquences et complications de la dépression nerveuse : travail, couple, sommeil.

La dépression peut s'accompagner de conséquences plus ou moins graves pour le patient et son entourage :

- dépression au travail : la dépression peut être due :

- à des conditions de travail stressantes et entraîner le mal-être du salarié,

- à des causes extérieures du travail, mais empêcher une personne de continuer à travailler,

- couple et dépression : la dépression peut avoir des conséquences sur l'équilibre d'un couple et entraîner une séparation,

- dépression et sommeil : la dépression peut perturber le sommeil (insomnie, hypersomnie, somnifères et sevrage),

- alcool et dépression : les addictions comme l'alcool ou les drogues peuvent faire sombrer dans la dépression et vice versa,

- dépression et suicide : le suicide est le risque majeur de la dépression, de très nombreux décès sont dus chaque année à la dépression.

Dépression nerveuse: les symptômes fréquents

La dépression entraîne un bouleversement à la fois émotionnel, intellectuel et physique, durable.

Les symptômes de dépression les plus fréquents : Tristesse, Asthénie, Prostration

Les différents états dépressifs qui existent

Voici quels sont les différents états dépressifs :

- déprime : la déprime est à ne pas confondre avec la dépression, on peut être déprimé sans être pour autant malade de la dépression ; la déprime correspond à des épisodes momentanés dont on se relève sans difficulté particulière,

- Mélancolie : il s'agit d'une véritable psychose qui se caractérise par des émotions morbides pénibles, dépressives et qui dominent le comportement,

- Épisode dépressif : il survient de façon isolée alors que les symptômes n'étaient pas présents auparavant ou qu'ils étaient contenus par un traitement ; l'épisode dépressif peut concerner les dépressions légères et graves,

- Dépression chronique : on parle de dépression chronique pour les personnes ayant des troubles dépressifs récurrents qui peuvent être dus à une dépression mal soignée par exemple,

- Dépression majeure : elle intervient très brutalement et peut entraîner des risques importants de suicide.

 

18 mai 2014

Bien choisir son quartier

Le quartier et la ville dans le quel vous vivez peuvent être à l'origine d'un stress qu'il est difficile de maîtriser . Les raisons en sont diverses :

- Le choix de ce logement est imposé pour des raisons économiques à savoir le prix des loyers . Il peut aussi être orienté pour les raisons logistiques : enfants faisant leur scolarité à proximité , lieu de travail proche et accessible facilement sans perte de temps.

- Vous habitez loin de vos racines, de votre pays d’origine, celui où vous êtes né, celui où se trouvent encore vos parents, vos amis. Cet éloignement est pour vous une source de stress par l'isolement qu'il vous procure. Vous n'avez plus vos répères et cela peut être source de problèmes.

- Contraintes environnementales : climat, lumières, bruit, odeurs voire tout simplement l’esthétique du lieu ou l’absence d’espaces verts.

- Sécurité : certains quartiers étant plus dangereux que d’autres. Cette insécurité de votre quartier est une source de stress difficile à gérer car elle n'est pas de votre fait .

 

17 mai 2014

Évitons le Stress

La vie nous incite sans cesse à repousser les limites cérébrales et émotionnelles. Résultat : nous subissons toutes sortes de pressions qui deviennent sources de stress. Mais il ne tient qu’à nous de les apprivoiser…Le stress, une réaction physiologique et psychologique

Et si le stress n'était qu'un «syndrome général d’adaptation» ? Une joie intense, le surmenage, une contrariété, un traumatisme, autant d'événements provoquant des tensions.
Au niveau physiologique, le stress peut même générer irritabilité, maux de tête, de dos, douleurs abdominales, insomnies, manque d’appétit ou boulimie, et vulnérabilité face aux virus...

Anticipez !

Respectez votre rythme de sommeil :

Si vous sentez l’appel de l’oreiller, ne luttez pas. Couchez-vous assez tôt, de préférence à heure fixe. Et pensez à dîner au moins 1h avant le coucher. Votre digestion n’en sera que meilleure.

Du sport pour chasser le stress :

De la natation, du jogging, de la danse ou de l’aérobic permettent de lutter efficacement contre le stress. Pratiquée régulièrement, l’activité physique agit comme un défouloir, active la circulation sanguine, apaise les tensions musculaires et libère la juste dose d’euphorisants nécessaires pour repartir éreinté mais heureux.

Organisez-vous :

Que ce soit au bureau ou à la maison, dès que vous sentez que la situation vous échappe, faites-vous un planning et anticipez. Hiérarchisez les tâches, du plus urgent à ce qui peut attendre.

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17 mai 2014

MAC DONALD

Le fait que cette chaîne connaisse un tel succès montre bien à quel point la tendance va vers une uniformisation du goût et une perte d'intérêt envers les aliments que nous consommons. Mais cela a cause de quoi, a cause du manque de temps que nous avons, notre rythme de vie infernal.

Selon des études françaises récentes, la population occidentale consacre de moins en moins de temps à manger, le repas de midi en particulier, qui rogne sans doute trop sur le travail journalier, est de plus en plus souvent négligé. La place consacrée à l'alimentation dans nos vies s'est sensiblement réduite depuis le début de la société de consommation tant au niveau budget qu'au niveau du temps consacré à l'activité de manger. Si bien que cette activité vient naturellement s'entre-mêler avec d'autres : le travail, le transport. Comme si cette tâche était ingrate, une obligation pénible et contraignante.

Nous sommes une drôle d'espèce dans le règne animal. La majorité des êtres vivants partagent leur temps entre la quête de nourriture et le repos.

Nous, êtres de conscience, ne pouvons nous rabaisser à ce niveau, il nous faut travailler plus, produire plus, accumuler des richesses pour montrer notre supériorité, souiller la terre, l'air et les eaux ! Tout cela nous mène a une chose le stress. L'acte de manger est donc, d'office, une obligation contraignante

Nous pouvons donc observer un manque de respect pour notre corps, notre vie, un égoïsme bien pire que celui associé systématiquement au comportement animal.

Pire encore nous abandonnons nos mœurs, avec une restauration malsaine. Avant manger était un plaisir, aujourd'hui ont « bouff ». On ne prend plus le temps de rien.

 

17 mai 2014

Augmentation de la sensibilité au stress.

Habiter à la ville augmente les réactions au stress, selon une nouvelle étude internationale à laquelle participe un chercheur de l'Université McGill.Cela pourrait expliquer pourquoi le risque de psychose et de schizophrénie double chez les citadins, quand on les compare aux campagnards.

«On savait que le stress est l'un des facteurs contribuant à l'apparition de psychose et que l'incidence de la psychose est plus grande en ville», explique Jens Pruessner, directeur de l'axe de recherche sur l'âge et l'alzheimer à l'Institut Douglas, qui a travaillé avec des chercheurs de l'Université de Heidelberg. «Les chercheurs allemands ont voulu vérifier que l'effet du stress est plus élevé en ville. Ils se sont servis d'une technique d'induction du stress qui a été mise au point au Douglas.»

Les résultats, publiés dans la revue Science, montrent que plus on a de voisins, plus on réagit fortement au stress.

«On voit une augmentation entre la campagne et les petites villes, et entre les petites villes et les villes, dit M. Pruessner. On voit aussi que, si on a grandi dans une ville, la réponse est plus profondément enracinée. Les gens qui habitent en ville depuis quelques années seulement ont une activité accrue de l'amygdale, une région du cerveau impliquée dans la gestion du stress. Ceux qui ont grandi en ville ont aussi une activité accrue de la région du cerveau qui contrôle l'amygdale elle-même. Cela signifie que même si un citadin de naissance déménage en campagne, il sera vulnérable au stress.»

Les analyses ont été faites auprès de 32 cobayes qui ont subi des examens de tomodensitométrie de cerveau lors de l'administration du test de stress élaboré au Douglas. Des études antérieures montrent que le tiers des cas de schizophrénie seraient en partie dus au fait d'habiter en ville.

Mais des avantages en ville tout de même.

Dans un commentaire publié par Science, des psychologues de l'Institut de technologie de Californie (Caltech) soulignent que la ville n'a pas que des impacts négatifs sur la santé mentale: le taux de suicide y est plus faible qu'en campagne, peut-être à cause de la stimulation mentale, des réseaux sociaux plus denses ou encore de l'accès plus facile aux services de santé.

«Le stress n'est pas inutile, souligne M. Pruessner. Si on n'a aucune stimulation, aucun défi, il est difficile de rester motivé. On voit par exemple que les gens qui se retrouvent sans rien à faire à la retraite ont parfois des problèmes. Il faut trouver l'équilibre du stress.»

Le chercheur montréalais veut maintenant étudier les autres marqueurs du stress, comme le taux de cortisol et le rythme cardiaque, ainsi que d'autres problèmes de santé mentale, comme la dépression et le surmenage, en ville et en zone rurale. Les psychologues de Caltech proposent aussi de se pencher sur le lien entre l'amygdale et la taille du réseau social entretenu par un individu, et entre l'amygdale et la sensation d'être envahi dans son espace personnel.

 

 

 

17 mai 2014

Comment gérer le stress dans son couple

Nous le savons tous, nous vivons une époque formidable : Les avancées technologiques remarquables, l'accélération du rythme de nos vies et allongement de celles-ci, la multiplication spectaculaire de l'information en temps réel, les réseaux sociaux avancés, les loisirs et spectacles de plus en plus grandioses.

Hélas ! Le prix à payer est souvent lourd, toute cette agitation effrénée d'un monde moderne en pleine course folle, toute cette croissance globalisée qui déraille, tout ce remue-ménage ininterrompu, tout nous pousse à nous dépasser constamment sans même que nous nous en rendions compte.

A suivre ce train d'enfer que nos sociétés nous imposent, l'homme et la femme ont de plus en plus de mal à trouver leur place et/ou un équilibre stable, et disons-le d'emblée et sans ambages : le couple est aussi en crise car il vit dans un monde stressant !

En effet, les couples subissent aussi de plein fouet directement ou indirectement les contrecoups de ce que nos sociétés fabriquent de moins bons:

des environnements anxiogènes, des compétitions destructrices, des déchets ultra dangereux en masse...

De nombreuses peurs et frustrations, des pertes de repères multiples, de fausses idées ou idéologies, un espace climatique qui devient fou, une dégradation de notre planète, une incertitude généralisée de l'Avenir,

Arrêto connaissez tous !

Il faut savoir que normalement si nous vivons en couple (hétérosexuel pour la majorité), ce n'est pas uniquement parce que la Nature nous à fait complémentaires au niveau sexuel c'est aussi et surtout pour mieux affronter "à deux" le monde qui se présente à nous, pour utiliser des moyens d'action et de réflexion en commun afin d'établir un équilibre viable sur les deux plateaux d'une vie conjugale acceptée, pour confronter les points de vue et anticiper les problèmes "en couple", et tout simplement pour vivre mieux à deux.

Ceci dit, même le couple le plus fort et le plus harmonieux subit un jour ou l'autre l'emprise du stress sous une forme ou sous une autre, ce qui peut se traduire de plusieurs façons pour l'un voire pour les deux partenaires:

Une perte d'appétit ou au contraire une boulimie, une sorte d'angoisse ponctuelle ou bien récurrente, un sentiment de faiblesse et/ou de frustration extrême, des problèmes dans les rapports sexuels avec le conjoint, une cogitation associée à un manque de sommeil accru, la prise de produits, tels des drogues ou de l'alcool, le déclenchement d'une maladie, une baisse immunitaire, une communication qui se détériore dans le couple, une insomnie caractérisée avec des cauchemars, une aphasie ou au contraire un énervement constant

Encore une fois la liste n'est pas exhaustive ni systématique mais l'on voit très vite que le stress peut engendrer de graves problèmes de couple, reste à savoir comment les deux partenaires vont gérer ces effets pervers et retrouver un bon équilibre.

Dans tous les cas le couple doit être vigilant, reconnaitre les signes avant-coureurs d'un stress actif chez le partenaire ou anticiper ce stress en y opposant une gamme de solutions à la fois simples mais assez subtiles à mettre en œuvre au quotidien:

Savoir relativiser la gravité d'une situation en place les encouragements du partenaire sont un point capital un dialogue calme, sans énervement, logique et structuré le sens de l'humour peut aussi bien alléger le stress trouver et orienter la situation sur des vues positives, être en phase, à deux, sur le cœur du  problème à règles, chouchoutez votre partenaire, complimentez-le, rassurez-le, renforcez les activités en commun au sein du couple, l'activité sexuelle est un facteur grandement déstressant

Comme nous le voyons ici aussi, c'est la base relationnelle et la qualité du dialogue basique du couple qui pourra atténuer puis désamorcer un climat de crise et de stress, la forte cohésion des partenaires face aux problèmes de couple est la clef de la réussite pour vaincre le stress ambiant et donc pour résister d'autant mieux à cette "époque formidable" mais si déstabilisante. Tout comme nous avons un "capital Soleil" en été pour le bienfait de notre peau, le couple dispose d'un excellent "capital anti-stress" à utiliser sans modération puisque celui-ci se recharge constamment grâce à l'amour qui unit les conjoints !

En période de stress, les femmes parlent sans réfléchir. Les hommes, eux, agissent sans réfléchir.

17 mai 2014

Le stress dû au rythme de vie en ville

Tout d'abord le stress vient de l'ancien français déstresse. Et en biologie, l'ensemble des réponses d'un organisme soumis à des pressions ou contraintes de la part de son environnement. Ces réponses dépendent toujours de la perception qu'a l'individu des pressions qu'il ressent.

Selon la définition médicale, il s'agit d'une séquence complexe d’événements provoquant des réponses physiologiques, psychosomatiques (désigne une manifestation d'un trouble psychique au niveau de la santé physique sans qu'une autre cause puisse être établie). Par extension tous ces événements sont également qualifiés de stress. Dans le langage courant, on parle de stress positif (eustress en anglais) ou négatif (distress). Le stress est différent de l'anxiété, celle-ci est une émotion alors que le stress est un mécanisme de réponse pouvant amener différentes émotions, dont l'anxiété.

 La notion de stress a été introduite par l'endocrinologue Hans Selye, qui publie en 1956 « The stress of life » (Le Stress de la vie). Il y décrit le mécanisme du syndrome d'adaptation, c'est-à-dire l’ensemble des modifications qui permettent à un organisme de supporter les conséquences d’un traumatisme naturel ou opératoire. Il publie par la suite « Stress without distress » en 1974, (Le Stress sans détresse) et son autobiographie « The stress of my life » (1977).

 L'idée du concept de stress et de syndrome général d'adaptation lui est venue en 1925 alors qu'il étudiait la médecine à l'Université de Prague. Par la suite il a développé le concept de Eustress. Ce terme qu'il a inventé se compose de deux parties. Le préfixe "eu" vient du mot grec qui signifie «bien» ou «bon». Accolé au mot stress, il signifie littéralement «bon stress». Par la suite, diverses notions ont été rajoutées pour définir, d'une part la notion de a-stress, d'autre part de dystress. A-stress est un état privatif de stress (pouvant être obtenu notamment par le biais de la méditation) dont les effets bénéfiques pour la santé sont expérimentés en médecine. Des travaux utilisant cette méthode ont été publiés en 2010 en Suède chez des patients cancéreux.

 Un événement stressant provoque une réaction en chaîne qui débute dans le cerveau et aboutit à la production de cortisol par les glandes surrénales. Le cortisol active alors en retour deux zones du cerveau : le cortex cérébral pour qu'il réagisse au stimulus stressant (fuite, attaque, immobilisation..) et l'hippocampe, qui va apaiser la réaction. Si le stress est trop fort ou prolongé, l'hippocampe saturé de cortisol ne peut plus assurer la régulation. Le cortisol envahit le cerveau et installe une dépression. Les zones altérées sont principalement l'hippocampe, l'amygdale, le cortex cingulaire antérieur et le cortex pré-frontal.

Le stress n'est donc pas quelque chose que l'on invente par nous-même, il s'agit d'une réaction de notre corps.

 

13 mai 2014

L'environnement urbain peut-ils avoir des conséquences ?

 

Il faut savoir que les bouleversements de la Renaissance, la révolution industrielle et les mouvements politiques des XIXe et XXesiècles, rien de tout cela n'aurait été imaginable sans les villes. L'urbanisation compte parmi les plus grands bouleversements que l'humanité ait jamais subis.

De plus Aujourd'hui, environ la moitié de l'humanité vit dans les villes ; en 2050, cette proportion atteindra les deux tiers. Alors que l'Europe et l'Amérique du Nord sont déjà très urbanisées, ce processus va s'accélérer à un tel point en Amérique du Sud et en Asie que chaque année, des mégalopoles de plusieurs dizaines de millions d'habitants verront le jour.

Mais vivre en ville est-il sain ? Tout d'abord, si l'ont compare avec les ruraux, oui, les urbains disposent en moyenne de revenus supérieurs, d'un meilleur accès à la médecine préventive et aux soins et d'une meilleure alimentation. En revanche, ils doivent endurer le bruit et l'agitation et disposent d'un espace restreint. Il ne faut pas non plus négliger l'isolement, c'est-à-dire l'éloignement des membres de la famille. Ainsi, le citadin est confronté à des facteurs de risque et de facteurs de protection, dont on connaît encore trop peu les mécanismes fonctionnels, biologiques et psychologiques.

Voilà des années que les psychologues savent que la vie dans les grandes villes affecte la santé mentale. De nombreuses maladies mentales graves sont plus fréquentes dans les villes que dans les campagnes : en Allemagne, par exemple, la dépression atteint 40% de citadins en plus ; la fréquence des troubles anxieux est augmentée de près de 20%. Le risque de schizophrénie est encore plus fréquent pour les personnes qui sont nées dans une ville et qui y ont passé leurs premières années. Ainsi, Lydia Krabendam et Jim van Os, de l'Université de Maastricht, aux Pays-Bas, ont découvert, en rassemblant les résultats de dix études, que le risque de souffrir de cette grave maladie est deux fois plus élevé pour les enfants de la ville que pour ceux ayant grandi à la campagne. Selon certains, le risque serait même multiplié par trois.

Même si l'on peut considérer que ces données sont fiables, elles laissent en suspens la question des causes. Cet effet pourrait ainsi résulter du fait que les mégalopoles paraissent particulièrement attirantes aux yeux des personnes présentant un risque accru de maladie mentale ou souffrant déjà d'un trouble psychologique avéré, ou encore du fait que ces personnes s'installent rarement à la campagne, car elles doivent être proches d'un centre de soins. En réalité, une telle hypothèse a été réfutée par les épistémologistes.

 

De ce fait, nous devons présumer qu'il existe effectivement en ville des facteurs qui augmentent le risque de souffrir d'un trouble psychique. Et donc par ailleurs provoqué un certains stress, certaines études l'on prouver mais reste faible, de plus les statistiques le montre, il fraudais donc quand même prendre du recule et effectuer des études plus approfondies.

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